Bonjour à toutes et à tous,
Les premières séries du numéro 48 du magazine sortent déjà du robot d'impression et de duplication...
Il s'agira encore d'un "gros bac" puisque son heureux propriétaire fait tourner peu ou prou 4000 litres d'eau entre son salon et son local technique.
Mais peut-être vous demandez-vous pourquoi je semble vouer un tel intérêt aux gros volumes (huit numéros sur dix de la collection traitent de bacs de 1000 litres ou plus) alors que les récifalistes francophones possèdent majoritairement un bac d'environ 300 litres ?
Tout simplement parce qu'il n'y a pas moins à dire sur la maintenance d'un bac de 200 litres que sur celle d'un bac de 3000 litres... mais par contre, en toute logique, les plans d'illustration de coraux, de poissons et d'invertébrés divers y seraient nécessairement moins nombreux (même si je ne doute pas que beaucoup d'entre vous parviendraient à caser la quasi-totalité de la Grande Barrière dans leur salon
).
Et comme la première partie du magazine, "le récifaliste et son bac", dure en moyenne 45 minutes, faute d'illustrations en assez grand nombre, les récifalistes qui nous invitent seraient à 75% du temps à l'image en "interview face caméra", soit l'inverse d'aujourd'hui où les plans de poissons, de coraux et d'autres invertébrés occupent 75% du reportage.
Ce ne serait pas pour me déplaire, tant les bacs de plus petites dimensions sont à la fois tout aussi beaux et seraient plus faciles à filmer (toutes proportions gardées !) : verre de l'aquarium moins épais, animaux de facto plus proches des vitres, moins de risque d'oublier d'immortaliser un pensionnaire, etc, etc... Mais je crains fort que ce ne soit pas du goût de tout le monde et finalement, le vécu et l'expérience des récifalistes de cette rubrique sont tout à fait transposables à la gestion de bacs de dimensions plus modestes. Les habituelles problématiques d'éclairage/photopériode, de brassage et d'épuration demeurent identiques (comme les taux de phosphate à ne pas dépasser
).
Suivra un "opus" avec Alain, le quarante-et-unième depuis le début du magazine. Pour ceux "qui auraient manqué le début", Alain Tortey est Docteur en biologie et nous vient de l'aquaculture. Il est à mes yeux "l'aquariologiste" le plus brillant que compte aujourd'hui la francophonie et, le moins qu'on puisse dire de lui, est qu'il n'est pas avare de son savoir.
Certains trouveront que ses interventions sont parfois complexes et demandent réflexion, surtout lorsqu'il aborde les domaines de la biochimie et des paramètres d'eau. Mais n'est-ce pas la base de notre hobby ?
On peut certes ajouter 3 gouttes de telle mixture ou 10 ml de telle autre en suivant les posologies préconisées par le fabricant et sans se poser plus de questions sur la composition ou surtout l'intérêt (ou les risques !) à moyen terme de telle ou telle supplémentation... Mais avouons qu'il serait dommage de le faire systématiquement sans jamais s'interroger sur leur utilité, leur action réelle ou supposée, bref, d'élever "du vivant" sans s'intéresser un tant soit peu à la biologie.
Nous parlerons cette fois du KH !
Vous souhaitant une bonne semaine à toutes et à tous, je vous dévoilerai le sommaire du numéro à venir la semaine prochaine,
Bien amicalement,
Dominique Pailler