Bonjour, ah les tests quel sujet passionnant…
Réponse à la moralité 1 :
Bon pour reprendre un peu la base, faut-il se fier au test que nous achetons ?
Je dis oui et non ! (Tu parles d’une réponse !)
Oui parce que n’oublions pas que nous n’avons que ça à domicile, en effet j’ai beau aimer l’aquariophilie récifale, jamais je ne pourrais me payer un spectromètre de masse à 100 000€ et le consommable nécessaire pour le faire fonctionner.
Oui parce qu’ils nous disent une tendance de ce que nous avons dans nos bacs en concentration des principaux éléments. C’est donc mieux que de ne rien savoir des paramètres du bac. Mais il s’agit d’une tendance il faut donc veiller au vivant qui nous parle bien plus que nos tests en nous disant si ça va bien ou pas.
Non car malheureusement nous ne sommes pas tous des techniciens de labo
et que notre façon de manipuler ces tests joue énormément sur leur fiabilité voir même dans ce cas sur leur répétabilité. Avez-vous déjà calculé avec quelle incertitude vous réalisiez votre prise de volume d’échantillons à analyser. L’incertitude avec laquelle vous injecter le réactif qui va faire changer de couleur l’éprouvette. Avec vous déjà calibrer votre œil pour voir la colorimétrie du test sans tenir compte des pollutions lumineuse extérieure…
Non car aucun fabricant de test nous donne l’incertitude de son test et pour cause. Comme je viens de l’expliquer avec toutes les erreurs que nous sommes susceptible de faire cela n’aurait aucun intérêt car nos erreurs sont bien plus importantes que celle de nos tests.
Et non car en effet nous ne conservons pas nos tests de façon optimale (température, hydrométrie, luminosité, oxydation), conséquence, les réactifs se dégradent. Car comme leur nom l’indique se sont des réactifs et du coup ils peuvent réagir facilement aux conditions de stockage précédemment cité.
Pour se réconcilier quand même avec les tests il existe des solutions étalon dans le commerce, en cas de doute il permettent de vérifier si nos tests sont corrects et au besoin de les ajuster avec un coefficient correcteur
L’ultime solution est de se payer une analyse ICP auprès d’un labo spécialiser de ce cas il n’y aura plus aucun doute !
Réponse à la moralité 2
Qu’est-ce que des valeurs hautes. Tout dépend de ce que l’on veut faire. Mais je rejoins partiellement Olivier, avec des valeurs dites hautes choisies pour optimiser la calcification on risque surtout la précipitation de certains éléments dont le calcium. Dans ce cas ce ne serais pas les coraux qui en pâtirais mais le matériel à cause des précipitations qui pourraient abimer le rotor des pompes par exemple (si on n’entretient pas ce matériel).
Pour finir et je m’écarte du sujet, et j’ai également aborder ce point sur un autre post. Lorsque je lis de la part d’un constructeur de supplément que pour une pousse exceptionnelle de bouture des coraux SPS, des valeurs allant jusqu’à 0,012 mg. L-1 de PO4 sont bonnes, je trouve cella plutôt excessif. Certes le bac ne va pas crasher avec ces concentrations de PO4 mais la croissance sera bien ralentie.
Et si l’on parle de valeurs irréprochables de NO3 ET PO4 qui tendent vers zéro pour avoir de belle couleur et un haut rendement de calcification le zéro n’est pas le meilleur moyen non plus pour obtenir un tel rendement de calcification. Sachez que les zooxanthelles qui fournisse une partie de l’énergie au corail se retrouve privées de ses nutriments et du coup cette petite algue est moins enclin à fournir les sucres de la photosynthèse qu’elle n’utilise pas pour les laisser au corail, du coup le corail peut lui aussi souffrir de carence et on se retrouve là également sur la corde sensible de l’oligotrophie. Mais je vous rassure cela n’arrive que très rarement dans nos bacs car nous ne sommes pas raisonnable et nos bac sont donc trop souvent en surpopulation pour obtenir une eau faible en nutriments…
récifalement